• Avec cette année 2011 qui s’achève dans quelques heures, arrêtons nous un instant sur cette année écoulée et faisons le bilan comme il est d’usage en cette période.

    Si vous m’avez suivi depuis l’ouverture de ce blog et le début de mes aventures aéronautiques vous aurez pu constater le chemin parcouru depuis.

    En effet, cette année 2011 sera synonyme pour moi du franchissement d’une étape importante dans ma vie : je me suis enfin lançé dans la formation de pilote privé. Depuis le temps que j’attendais ce moment là (situation, finances, etc.…), ce fut avec une certaine appréhension que je l'ai abordé.

    Arrivé au crépuscule de 2011, j’arrive dorénavant à près de 33 heures sur mon carnet de vol dont quasiment 2h30 de solo. Le grand moment fut sans conteste mon lâché solo cet été qui marquera officiellement mon entrée dans le monde aéronautique. Dommage que la météo fut aussi mauvaise ces dernières semaines, je n’aurais pas eu la chance de connaître cette même excitation pour mon lâché solo mais local cette fois. Il faudra donc encore être patient et espérer que le début d’année 2012 soit plus clément à ce niveau là.

    A ce propos, je me suis amusé à mettre sous forme de graphique mon nombre d’heures mensuel pour que cela soit plus parlant :

    2011

    Que peut-on en conclure à la lecture de cette courbe ?

    Tout d’abord, deux gros pics d’activité : l’un en Juillet (près de 10h rien qu’en Juillet !!) qui débouchera, comme je le disais, à mon lâché solo (j’en ai bouffé des TdP…). L’autre en Octobre grâce à la superbe arrière saison à la quelle nous avons eu droit et qui m’a permis de bien en profiter.

    Ce dernier pic faisait suite à une longue période d’inactivité pour cause de vacances : il faut bien savoir reposer la machine mais également l’homme.

    Quelles sont alors mes bonnes résolutions et mes objectifs pour 2012 ?

    Eh bien poursuivre mes efforts dans mes révisions du théorique. Cette semaine de vacances m’a été bénéfique pour me mettre (enfin) une bonne fois pour toutes là-dedans. A moi maintenant de ne pas trop en sortir. Mon but : pouvoir passer le test pratique avant la fin de l’été et pour cela il me faudra obligatoirement obtenir mon théorique au préalable. Donc pas le choix : réviser, réviser et encore réviser.

    Ensuite, pouvoir être lâché "local" très prochainement et continuer dans mon apprentissage des navigations. J’ai hâte de côtoyer les rives normandes et contempler d’en haut de nouveaux paysages autres que les champs yvelinois.

    Enfin, une fois mon brevet en poche, pouvoir emporter mes premiers pax et pouvoir partager avec eux ma passion et rendre concret la finalité de mes efforts ainsi que tous mes samedis matins passés à l’aéroclub (n’est-ce pas ma chérie ?...lol).

    Le rendez-vous est pris dans 1 an, fin 2012, pour faire le prochain bilan.

    Je souhaite à tous mes lecteurs de passer un excellent réveillon de la St Sylvestre.

    Avec quelques jours de retards, je vous offre mon cadeau de Noël: la vidéo de mon TdP on top effectué à St Cyr il y a quelques semaines.

     


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  • http://tri.g-cube.fr/wp-content/uploads/2010/06/gaston.bmp

    ....où la motivation est moins présente.

    Ces derniers jours, il m'est extrêmement difficile de me concentrer sur mes cours théoriques. Tellement fatigué que je n'arrive pas à passer plus de 20min d'affilées le nez dans les bouquins.

    C'est peut-être la période qui veut ça (les jours sont de plus en plus courts donc moins le moral) quoiqu'il en soit après une journée de boulot harassante, s'être occupé d'un petit bout de 6 mois et manger, il est presque 22h lorsque je dispose enfin d'un peu de temps pour moi....pas top pour garder encore de la motivation pour se plonger dans ses cours.. A l'heure où j'écris ces lignes, je devrais réviser mais pas l'envie...

    Je dispose d'une semaine de vacances entre Noël et le jour de l'An. Je compte mettre à contribution cette période pour me réserver des plages de révisions. J'en profiterai également pour commencer réellement mes premières sessions de QCM sur le site du gligli en essayant de me mettre dans les conditions réelles de l'examen.

    Mais là encore, tout le monde sait que cette période de l'année n'est pas la plus reposante (avec les repas de famille et la fatigue occasionnée par les réveillons et ses repas copieux).

    En tout cas, j'ai déjà planifié dans mon agenda d'assister au cours du club sur la réglementation aérienne (le 28 Janvier). Si il y a bien un thème que je trouve ennuyeux à mourir et difficile à retenir, c'est bien celui-ci. J'attend donc de ce cours une autre approche (j'espère plus passionnante) que celle présentée dans le bouquin. Autant les chapitres relatifs à la mécanique du vol ou la navigation sont intuitifs et rapidement compréhensibles, autant celui-là est quand même assez barbant. Et pour trouver la réglementation aérienne intéressante, il faut se lever de bonne heure....

    Allez, je suis sur que ce n'est qu'un petite passage à vide. Je suis persuadé que lorsque l'horizon s'éclaircissera (au sens propre comme au figuré), la motivation fera son retour au galop. En attendant, je m'efforcerai de sortir les doigts du c.....

    http://www.apprendreunelangue.fr/wp-content/uploads/2011/04/motivation-pour-apprendre-une-langue.jpg


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  • Le 5 Novembre dernier s'est tenu un symposium organisé par la FFA dont le thème était "Aéroclub de demain".

    Le but de la réunion? réfléchir à l'avenir de l'activité aéronautique en France selon 4 grands thèmes:

    1-Les enjeux sociopolitiques et le domaine légal et réglementaire

    Europe oblige, la DGAC (Direction Générale de l'Aviation Civile), notre instance nationale, s'efface peu à peu au profit de Bruxelles. Les décisions sont prises de plus en plus en amont afin de garantir un cadre commun aux pays de l'UE et la DGAC tendra à contrôler la mise en oeuvre de ces lois.

    Par ailleurs, la France, avec ses aéroclubs et leur fonctionnement associatif, représente une exception européenne, difficile à comprendre par nos voisins européens. Il faut donc faire comprendre aux instances nos spécificités et la nécessite de les préserver.

    2-Le contexte technologique et économique

    En attendant l'émergence de l'électrique ou du bio carburant dans l'aviation de loisir, les axes de recherches se développent dans la réduction de la quantité de plomb dans les carburants.

    3-Le contexte envrionnemental

    Les relations avec les riverains des aérodromes sont de plus en plus tendues (voir un de mes précédents articles sur l'exemple de Toussus). Pour apaiser ces tensions et assurer la pérennité des aérodromes, il doit être démontré la bonne intégration de ces plateformes dans la ville au titre de la biodiversité.

    4-Le contexte sociétal: quel aéroclub pour une société de loisir?

    Après quelques années de stagnation, le nombre de licenciés en 2011 a sensiblement augmenté. La France est le deuxième pays au monde après les USA en nombre de pilotes, les clubs doivent donc s'organiser pour répondre à cette demande et assurer une formation de qualité.

    Le magazine Air&Cosmos a consacré un article à cette conférence dont je vous mets le scan ci-dessous (cliquez sur l'image pour l'agrandir).

    Bonne lecture!

    air-cosmos.jpg


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  • Derrière ce jeu de mot digne d'une grande émission des "Grosses Têtes", se cache un de me meilleurs souvenirs de pilote à ce jour. Bon OK, du haut de mes 30h, mon expérience aéronautique n'est pas bien grande mais le vol que j'ai effectué ce samedi matin était de toute beauté.

    Pourtant, ce vol ne fut pas exactement celui dont nous avions prévu. Suite à ma navigation vers Dreux la semaine dernière, Vincent m'avait proposé d'effectuer mon 1er vol local solo. Après mon 1er laché solo de cet été, ce laché en vol local constituait une autre grande étape dans ma formation. A la condition toutefois d'avoir bien sur les conditions météo favorables....

    Seulement voilà, depuis quelques semaines déjà, la mère Nature joue avec notre patience et ne semble pas trop favorable à me voir émanciper aussi tôt. Les condtions sont assez brumeuses mais du sol, difficile d'estimer la hauteur de ces bancs de nuages. Nous décidons néanmoins de sortir le F-BOZU et d'effectuer quelques TdP, histoire que je puisse garder la main et ne pas trop perdre l'habitude de voler seul. Nous nous lancons, mon instructeur et moi, dans cette optique lorsque nous décollons.

    Nous nous élançons alors de la piste 29L pour un tour de piste standard. Arrivé à 700ft, 1er virage sur la droite pour se mettre dans le vent traversier. Et là, que voyons-nous sur notre droite? Un immense tapis de nuages commencant à recouvrir l'aérodrome à une hauteur de 1100ft (soit à peine 100ft de moins que la hauteur du TdP). Nous voilà alors parti pour des TdP on top!

     

    P1150561.JPG

    Vol on top

     

    Le vol on top est la pratique du vol à vue (VFR) au dessus d'une couche nuageuse. D'après les dires de mon instructeur, l'occasion d'effectuer un tel exercice ne se présente pas tous les jours. Nous en profiterons ainsi pour effectuer plusieurs TdP d'affilée jusqu'à ce que la couche nuageuse ne recouvre totalement les installations de St Cyr et nous empêchent d'atterrir dans de bonnes conditions.

    En effet, le vol VFR nous permet certes de voler au dessus des nuages, cependant, la réglementation nous interdit de traverser la couche nuageuse. Pour accéder au vol on top, il faut donc pouvoir disposer d'un "trou" dans les nuages et un autre trou pour y redescendre.

    Au fur et à mesure que le temps passait, ces critères devenaient de plus en plus difficiles à respecter à tel point que lors des derniers TdP l'approche finale se faisait presque dans les nuages (pas bien....) et au dernier moment la piste se révélait: trop magique!!

    Pour vous en faire profiter, voici quelques photos prises lors de ce vol (cliquez dessus pour les agrandir).

     

    P1150560.JPG

    PEP qui ne fait pas trop le fier non plus

     

    P1150612.JPG

    Et on fait quoi maintenant?

     

    P1150605.JPG

    On peut regarder la Défense au loin

     

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    VIrage à droite pour essayer d'y voir plus clair

     

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    Petit survol de nos installation: va pas falloir trop trainer quand même....

     

    P1150634.JPG

    Heureusement qu'on sait que la piste est devant nous...

     

    En conclusion, un très bon vol et ce malgré le fait que l'objectif de mon laché local n'ait pu être atteint. La surprise et la joie engendrées par cette expérience a comblé très largement ma frustration.


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  • Elle s'est fait attendre, elle s'est fait désirer, mais elle a fini par céder: de qui je parle? La fameuse navigation pour Dreux!

    Après plusieurs annulations, et même et un retour au bercail pour cause de mauvais temps, cette fois-ci a été la bonne.

    Il faut dire que rien ne pouvait nous empêcher ce matin d'aller se poser sur la piste de LFON (code OACI de Dreux). La météo est superbe, le METAR donne une visibilité de 9km avec même une évolution vers le CAVOK (Ceiling And Visiblity OK).

    Détail à noter: le point de rosée est très proche de la température de l'atmosphère ce qui explique l'apparition de brumes locales.

      TEMSI

    C'est donc avec impatience que j'effectue la prévol du F-BPKH et après une remise en mémoire de la nav préparée, nous partons par la sortie Ouest en direction de Dreux.

    Une fois en l'air, le temps est vraiment magnifique. Cette navigation vers Dreux est assez simple, à la fois dans sa préparation et dans son déroulement en vol car les repères visuels sont nombreux et faciles à détecter. Difficile de se perdre: la N12 entre Versailles et Dreux est là pour nous indiquer la route à suivre.

    IMG 0165

    A 3000ft: pas un nuage à l'horizon

     

    IMG_0164.JPG

    Avec ma carte sur les genoux, je suis concentré sur mon objectif

     

    Première constatation, c'est loin d'être évident de regarder sa carte, de noter l'heure de ses points de passage tout en gardant l'avion tout à fait droit et bien sur en restant vigilant à ce qui se passe dehors.

    Par deux fois, mon attention s'est trop longtemps portée sur mes actions de lecture de carte ou de prise de note, du coup lorsque j'ai relevé les yeux, le nez de mon avion avait une facheuse tendance à piquer.

    A l'avenir, je devrai être plus rapide dans mes actions et mon parcours visuel entre ma carte et l'extérieur.

    Deuxième remarque: même avec la carte sous le nez et dans une configuration de vol "facile", trouver un aérodrome qui visuellement ressemble à un vulgaire champ n'est pas chose aisée (je me dis qu'avec une piste en dur, l'aérodrome est peut-être plus facilement localisable). Dire que lorsque je l'ai enfin trouvée, j'étais à sa verticale serait exagéré mais quand même, il a fallu avoir la piste presque sous le nez pour la remarquer.

     

    IMG_0167.JPG

    Piste de Dreux-LFON (rectangle vert coincé entre la forêt et le champ vert foncé)

     

    Le tour de piste à Dreux s'effectuant à 1500ft, nous passons donc à la verticale terrain à 2000ft. C'est l'occasion de repérer l'aire à signaux (pour savoir si le terrain est pratiquable ou non), et surtout la manche à air qui nous indiquera par voie de conséquence la piste en service (contrairement à St Cyr, il n'y a pas de tour de contrôle, tout se fait donc en auto-information): ca sera la 04 pour aujourd'hui.

     

    LFON

    Carte VAC LFON

     

    Autre point à améliorer pour la prochaine fois: étudier davantage les cartes VAC pour trouver plus rapidement cette aire à signaux et la manche à air.

    Après 2 petits tours de piste sur ce nouveau terrain de jeu, nous repartons vers St Cyr. En espérant que cette 1ère nav en appelera d'autres très prochainement!

     

    IMG_0168.JPG

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